Fiscalité de la location saisonnière à Paris
Quels régimes d’imposition ?
Quand vous louez votre logement pour des locations saisonnières de courte durée, il est important de déclarer vos revenus locatifs. Pour cela, deux régimes fiscaux sont proposés : le régime forfaitaire et le régime réel.
Le régime forfaitaire (MICRO-BIC)
Le régime forfaitaire également appelé régime microentreprise ou MICRO-BIC, permet d’appliquer un abattement sur les recettes locatives réalisées à la fin de l’année. Ces revenus locatifs sont à ajouter sur le formulaire 2042 CPRO dans la case 5ND, dans le cas d’une location saisonnière « classique » et dans la case 5NG dédiée aux locations saisonnières « classée ».
- Dans le cas d’une location saisonnière classique, pour les revenus générés inférieurs à 70 000 € par an, le régime MICRO-BIC entraîne un abattement de 50 % sur les recettes annuelles.
- Dans le cas d’une location saisonnière classée, pour les revenus générés inférieurs à 170 000 € par an, le régime MICRO-BIC entraîne un abattement plus élevé, de 71 % sur les recettes annuelles.
Le régime réel
Le régime réel permet une déduction de l’ensemble des frais et charges de vos revenus locatifs annuel comme :
- La totalité des frais et charges liées à la location comme les frais d’annonces, les frais de gestion et d’assurances ;
- La totalité des frais et charges liées à votre bien immobilier, comme les frais de notaire ;
- Les frais d’entretien du logement, c’est-à-dire le chauffage, l’électricité, le ravalement des façades… ;
- Les travaux liés au logement ;
- L’amortissement ;
- Les provisions pour charge de propriété ;
- Les intérêts d’emprunt ;
- Les impôts locaux comme la taxe foncière.
Dans le cas où vous dépassez les plafonds annuel fixés de 70 000 €/an pour les locations saisonnières classiques et 170 000 €/an pour une location saisonnière classé, vous entrez directement dans le cadre du régime réel.